le camp de la honte









Les classes de 3°4 et 3°5 sont allées visiter le camp
et le mémorial de Rivesaltes mercredi 20 mars 2019
dans le but de découvrir les vestiges d’un passé très important
qu’on a longtemps oublié.


Avant de partir, nous avons regardé un reportage sur le camp
de Rivesaltes.



Nous avons pu visiter le camp, où il y a tous les vestiges, et le mémorial,
où sont exposés des photos et des lettres d’anciens réfugiés.




À sa création ce camp était une base militaire, puis,
notamment avec la seconde guerre mondiale,
il est devenu un camp d’internement pour réfugiés qui
étaient en majorité des espagnols, des juifs, des tziganes, puis des harkis.
Ce camp qui s’étend sur 600 hectares a accueilli environ   55 000 réfugiés.
On y ressent le désespoir des réfugiés mais aussi leur tristesse.
Il y avait énormément de baraques, leurs murs étaient très fins
et il n’y avait pas d’isolation. Les toilettes, appelés latrines, étaient
presque dehors.
Le guide nous a expliqué que les réfugiés avait d’horribles
conditions de vie. Ils étaient 4 familles par baraque
et ils n’avaient pas beaucoup à manger,
il avaient droit à un peu de pain ou de farine et de soupe,
ils conservaient de l’eau et de la farine sur plusieurs jours
pour se faire du pain.




Le mémorial est presque sous terre
et a la couleur de la terre pour qu’on fasse plus attention
aux vestiges et il est en forme de rampe pour montrer que le passé
ressurgit alors qu’il a été enfoui pendant environ 20 ans.

Avant de rentrer le guide nous a fait remarquer
qu’il y avait une boîte de conserve sur le toit et
nous a expliqué quelle pouvait servir à beaucoup de choses.

À l’intérieur il faisait presque noir, c’est totalement coupé
de l’extérieur. Pour entrer dans le mémorial on passe dans
un grand couloir haut et très étroit. Dans la grande salle
il y a une table centrale qui expliquait la chronologie du camp,
et sur les murs il y avait des reportages vidéo et des expositions de photos.
Il y avait aussi des tableaux explicatifs, par exemple sur la Retirada.













Romane JAVEL et Emma JIMENEZ--PIQUEMAL 3°5