Les collégiens de Pau Casals commémorent l'armistice du 11 Novembre 1918

 


Le lundi 11 novembre, j’ai participé à la cérémonie de commémoration de l’armistice de la guerre 14-18. Beaucoup de monde de tous les âges étaient présents. 

Nous nous sommes rendus en cortège de la mairie jusqu’au monument au mort. 

Là, avec Mme la maire, j’ai déposé la gerbe au pied de ce monument. Il y a eu une minute de silence solennel. 

Puis avec d’autres collégiens, nous avons lu des lettres de Poilus, pour ma part j’ai lu celle de Georges GALLOIS. 

C’était émouvant d’entendre ces témoignages. C’est important d’honorer la mémoire de ces combattants et de ne pas oublier notre histoire. 

J’ai été fière de faire perdurer le souvenir de ceux qui se sont battus pour notre pays et nos libertés. J’ai été très contente de participer à cette cérémonie. Elle m’a également permis de prendre conscience de l’importance de la paix.

Je participerai de nouveau volontiers à cette cérémonie, si j’en ai l’occasion.

Charlotte CONILL


Les commémorations 11 novembre
Nous étions tous rassemblés dans la rue en haut du village près de la mairie. Quand je suis arrivé, il y avait madame la Maire, des adjoints, un photographe, des porte-drapeaux et des hommes en uniforme de l’armée. En tout nous étions une cinquantaine. Nous nous sommes mis en route pour aller vers le monument aux morts, où d’autres personnes nous attendaient. La pression commençait à monter à mesure que le moment de la lecture approchait. Une dame nous a appelés et nous nous sommes placés face au public. C’était pour moi le moment le plus stressant. Mais j’ai respiré calmement et j’ai attendu mon tour : j’étais le sixième à passer. Les collégiens ont commencé à lire leur texte et j’ai alors réalisé que ma présence ici était plus importante que ce que je pensais. Quand je me suis proposé pour cette lecture, j’étais motivé par la note que mon professeur m’avait promise et par la curiosité de voir comment allait se dérouler la cérémonie. Ici devant le monument aux morts, tous ces morts de la Grande Guerre, je me suis rendu compte que j’avais un rôle à jouer en tant que citoyen français, et que nous avions tous un devoir de mémoire envers ces hommes qui se sont sacrifiés pour la France. J’ai lu la lettre qu’un soldat mort à Verdun avait écrite pour plusieurs raisons. D’une part car elle décrivait l’horreur des champs de bataille qui m’avait choquée pendant les cours d’histoire et d’autre part pour rendre hommage à mon arrière arrière grand-père Eugène Rosseil victime aussi de la bataille de Verdun. Je remercie Mr Turpin de m’avoir permis de participer à cette cérémonie. Et j’espère un jour avoir l’occasion de relire un texte pour célébrer la mémoire des poilus. Pablo Anton 3°5